Sa leader condamnée, le Rassemblement national a lâché ses coups contre les juges, tout en martelant vouloir « sauver la démocratie ». La lecture de ce contenu est susceptible d’entraîner un dépôt de cookies de la part de l’opérateur tiers qui l’héberge. Compte-tenu des choix que vous avez exprimés en matière de dépôt de cookies, nous avons bloqué l’affichage de ce contenu. Si vous souhaitez y accéder, vous devez accepter la catégorie de cookies “Contenus tiers” en cliquant sur le bouton ci-dessous. POLITIQUE - Tous les coups sont permis. Le jugement à peine rendu lundi 31 mars dans l’affaire de détournement de fonds publics au profit du parti, les élus les plus médiatiques du RN ont commencé un marathon des plateaux télé et des radios avec un angle d’attaque : la justice. Une riposte unanime, confirmée par Marine Le Pen le soir même sur le plateau du 20 heures de TF1. Comme vous pouvez le voir dans notre vidéo en tête d’article, cette stratégie s’est intensifiée toute la semaine, plusieurs cadres du RN répétant à tue-tête leurs attaques contre « la dictature des juges ». Mêlant attaques personnelles visant notamment la présidente du tribunal qui a rendu la décision et offensive globale contre l’institution judiciaire, le Rassemblement national se défend pourtant de faire peser toute menace sur les juges. Devant les députés RN le lendemain, Marine Le Pen a, elle, accusé « le système » d’avoir « sorti la bombe nucléaire » avec le jugement. « S’il utilise une arme aussi puissante contre nous, c’est évidemment parce que nous sommes sur le point de gagner des élections », a-t-elle affirmé lors d’une réunion de groupe ouverte de manière inédite à la presse. « Ne vous laissez pas intimider (...) On sera là jusqu’à la victoire », a-t-elle lancé, très combative, à ses troupes qui l’ont ovationnée, dénonçant « l’ingérence des magistrats dans l’élection présidentielle ». « Tout sera fait pour nous empêcher d’arriver au pouvoir », avait accusé plus tôt le président du parti lepéniste Jordan Bardella, établissant un parallèle entre « le climat » en France et la Roumanie, où un candidat d’extrême droite pro-russe a été privé d’une victoire potentielle par l’annulation de l’élection présidentielle fin 2024. Tout en « condamnant les menaces » à leur égard, il a dénoncé « la tyrannie des juges ». Un « en même temps » qui se concrétise par un meeting organisé à Paris dimanche 6 avril en soutien à Marine Le Pen et que le président du parti veut « pacifique ». Loin donc du vocabulaire employé toute la semaine par le RN. À voir également sur Le HuffPost : La lecture de ce contenu est susceptible d’entraîner un dépôt de cookies de la part de l’opérateur tiers qui l’héberge. Compte-tenu des choix que vous avez exprimés en matière de dépôt de cookies, nous avons bloqué l’affichage de ce contenu. Si vous souhaitez y accéder, vous devez accepter la catégorie de cookies “Contenus tiers” en cliquant sur le bouton ci-dessous. plus : Inscrivez-vous aux newsletters du HuffPost et recevez par email les infos les plus importantes et une sélection de nos meilleurs articles En vous inscrivant à ce service, vous acceptez que votre adresse mail soit utilisée par le Huffington Post, responsable de traitement, pour la gestion de votre inscription à la newsletter. Conformément à la loi du 06/01/1978 modifiée et au Règlement europ