" On est systématiquement dévalisé " : star des réseaux, le chocolat Dubaï a aussi conquis Morlaix [Vidéo]
Ces dernières semaines, les tablettes de chocolat Dubaï affolent les réseaux sociaux, où les recettes pullulent. Fourrées de pistache et de kadaïf et recouvertes d’une fine couche de chocolat au lait, ces tablettes se retrouvent aussi chez des pâtissiers et autres chocolatiers du secteur de Morlaix. Comme chez Délices Chocola’Thés, à Saint-Martin-des-Champs, où l’on propose « depuis trois semaines » des tablettes de chocolat Dubaï. « C’est un collègue qui m’a parlé de cette tendance sur les réseaux sociaux. Je suis en partenariat avec Émilie Collec, pâtissière à Plourin-lès-Morlaix, qui me livre entre dix et 20 tablettes par semaine », explique Roxane Léon-Martin, gérante de Délices Chocola’Thés. Et l’engouement des Morlaisiens pour le chocolat Dubaï n’est plus à prouver, d’après la gérante de la chocolaterie. « Pour les deux premières livraisons, j’étais en rupture le soir même. Je n’ai jamais vu ça », sourit-elle. Un phénomène de mode auquel a également adhéré le pâtissier morlaisien Stéphane Traon . « On en propose depuis un mois et demi environ, dit-il. Depuis trois ou quatre mois, je voyais des recettes sur les réseaux sociaux. Puis mes filles, qui ont la trentaine, m’ont dit qu’il fallait que j’en fasse aussi. » Alors le pâtissier s’est lancé, s’est équipé de moules et a acheté les ingrédients nécessaires. Et s’est même permis « d’améliorer et de bretonniser la recette, lâche-t-il. J’y ai ajouté de la crêpe dentelle et de la fleur de sel. » Là aussi, l’engouement des clients est présent. « On en fait actuellement une centaine par semaine (une cinquantaine de petites et une cinquantaine de grandes tablettes) et on est systématiquement dévalisé ! », s’étonne-t-il encore. D’ailleurs à l’approche de Pâques, certains troquent œufs et lapins pour le chocolat Dubaï. « On a déjà une vingtaine de réservations de gens qui comptent offrir une tablette pour Pâques. » La cible de cette gourmandise venue de Dubaï ? « Principalement des jeunes. Je suis impressionné de voir qu’ils sont capables de mettre 25 € dans une tablette de chocolat », reconnaît Stéphane Traon. Fourrage à la pistache, nouilles kadaif - aussi appelées cheveux d’anges rôtis - forment la garniture de la fameuse tablette de chocolat de Dubaï. (Le Télégramme/Antoine Decléty) Suivre les tendances : « On n’a plus le choix ! » Chez Stéphane Giraud, chocolatier carantécois également installé à Morlaix, on propose aussi depuis plusieurs mois du chocolat Dubaï sous une autre forme : « Des barres fourrées à la pistache et au riz soufflé. Ça fonctionne très bien ! », indique une vendeuse. Quant aux prix pratiqués, ils varient fortement, allant de 9 € dans une enseigne pour un petit format de 50 grammes, à 25 € pour un format plus conséquent de 480 grammes. À Morlaix, tous semblent donc avoir suivi la tendance. « On n’a pas le choix », estime Stéphane Traon, qui avait déjà proposé, il y a deux ans, des New York rolls (croissants garnis de crème), qui étaient alors stars des réseaux. À lire sur le sujet À Lannion, on a fait la chasse au chocolat de Dubaï de Pâques