Le coordonnateur offensif du Vert & Or de l'Université de Sherbrooke, Maxime Gauthier. (Sébastien Lajoie/La Tribune) Le camp printanier de l’équipe de football du Vert & Or de l’Université de Sherbrooke bat son plein depuis samedi, sur le terrain synthétique du chemin Sainte-Catherine. Un camp qui s’est déroulé sous la pluie, le soleil, la neige, le vent. Toutes les températures, ou presque. Si la température est loin d’être au beau fixe, c’est l’inverse en ce qui concerne la bataille pour le poste de quart-arrière partant de l’équipe. Au même point que l’an dernier Même s’ils ont une année de plus d’expérience, Jérémy Fyfe et Samuel Goulet-Ménard en sont exactement au moins point que l’an dernier: on ne sait pas qui sera le partant. Jérémy Fyfe et Samuel Goulet-Ménard se feront la lutte, encore. Zachary Verret est le troisième quart, pour l'instant. (Sébastien Lajoie/La Tribune) Si Fyfe a obtenu la pole, pour amorcer la saison, en 2024, Goulet-Ménard l’a remplacé de belle façon, en fin de saison. L’entraîneur-chef Kevin Régimbald et son coordonnateur offensif Maxime Gauthier en sont donc au même point que l’an dernier: on attend que l’un des deux se démarque. Et si le Vert & Or utilisait les deux quarts ? Oui, bon, c’est loin d’être orthodoxe, comme situation. On s’entend là-dessus. Mais le Vert & Or ne peut se permettre de n’écarter aucune option. Surtout après deux saisons consécutives de 1-7, et une exclusion des éliminatoires, en 2024. Et, surtout, après une moyenne de 15 points par match l’an passé, et de 17 il y a deux ans. Penser autrement Moment donné, il va falloir penser en dehors de la boîte, comme disent les Anglais. Comme, par exemple, l’utilisation de Drew Brees et de Taysom Hill, chez les Saints de La Nouvelle-Orléans, il y a quelques années? Le quart-arrière Samuel Goulet-Ménard complète une belle passe, lors du camp printanier du Vert & Or. (Sébastien Lajoie/La Tribune) «C’est possible. J’ai comme philosophie de m’adapter aux meilleurs joueurs que j’ai sous la main. Et si mes deux quarts sont mes deux meilleurs, pourquoi ne pas les mettre sur le terrain?» dit Maxime Gauthier. «Les deux sont tellement différents. C’est possible. On peut avoir des packages différents pour l’un et pour l’autre. On a une structure en place qui nous permet d’apporter des ajustements rapidement.» «Les deux ont eu du terrain en 2024, avec des hauts et des bas. Pour nous, c’est clair et précis: il y a une compétition entre les deux. On va séparer les répétitions de manière égale. J’ai hâte de voir ce qu’ils ont dans le nez!» Chose certaine, le Vert & Or devra trouver le moyen de marquer des points. Plus de points. «En étant à l’année deux (de l’établissement du système offensif de Gauthier), on peut pousser un peu plus dans les détails. On peut peaufiner et ajouter des variantes, plutôt que d’enseigner les bases. C’est très différent. L’attaque roule bien.» Chose certaine, les joueurs de l’attaque du Vert & Or vont certainement apprécier une certaine stabilité, dans l’enseignement des concepts offensifs. «On a un groupe de vétérans qui revient, tant sur la ligne offensive, que chez les receveurs et les quarts. J’avais un plan de match pour aller un peu plus loin dans le système, cet hiver. Les gars étaient contents de poursuivre avec le même cahier de jeux; les coordonnateurs offensifs se sont succédé à un bon rythme, dans les dernières années à Sherbrooke!» rigole Maxime Gauthier. Avec les deux mains bien serrées et installées sur le volant, à lui maintenant de trouver des façons de faire marquer plus de points à son attaque.