Appelé Sunset syndrome en anglais, le syndrome du coucher du soleil se caractérise par la manifestation, généralement en fin d’après-midi ou en début de soirée, de symptômes neuropsychiatriques. À l’image de l’agitation, la confusion et encore l’anxiété. Certains spécialistes évoquant même le mot « délire ». Autant de symptômes qui ont tendance à s’amplifier ou à s’intensifier plutôt qu’à véritablement apparaître, à ce moment précis de la journée, comme l’ont montré en 2017, des médecins brésiliens qui évoquent la présence de « symptômes dépressifs » et/ou « un déficit cognitif ». Dépression… Dans un article du New York Post, une psychologue de l’université de Floride confirme ces manifestations qui peuvent prendre la forme de « sentiments de dépression, d’isolement et de désespoir » qui ont effectivement tendance à s’intensifier au coucher du soleil ou à la nuit venue. L’explication pourrait venir de notre horloge biologique et plus précisément du manque de lumière naturelle. Laquelle est susceptible d’entraîner une baisse d’énergie, de motivation voire de l’inquiétude et de la nervosité qui peut survenir à l’approche du coucher. Comment l’éviter ? Pour aider à maîtriser cette anxiété, la psychologue américaine préconise par exemple de planifier des activités agréables, comme une activité physique ou culturelle, aux moments où elle se manifeste habituellement. Si vous êtes concerné, n’hésitez pas à en parler à votre médecin. É tat crépusculaire À noter que ce syndrome du coucher du soleil peut être rapproché de ce qui est appelé l’état crépusculaire, en gériatrie. Celui-ci est caractérisé par une exacerbation des symptômes de confusion et de désorientation, survenant à la tombée du jour. Avec des patients qui, en fin de journée donc, ressentent une hausse d’anxiété. Sur fond justement d’agitation ou autres comportements répétitifs (questions ou gestes).