Prix du gaz, allocations, cartes grises… plusieurs changements sont à prévoir dès ce 1er mai 2025. Des modifications qui pourraient faire du bien au portefeuille. Chaque début de mois est synonyme de changement, et ce jeudi 1er mai 2025 ne fait pas exception. En ce début de mois, vous devrez vous attendre à certaines modifications, notamment sur le prix du gaz et le montant des allocations sociales. Certaines de ces dernières ont été revalorisées le mois dernier, au 1er avril, mais les allocataires du RSA ont dû attendre ce 1er mai pour voir leur montant augmenter. Le revenu de solidarité active a été revalorisé de 1,7 % afin de prendre en compte l'inflation. Cela signifie qu'un couple avec deux enfants verra son RSA passer de 1 334,98 euros à 1 357,70 euros sans déduction du forfait logement. Une augmentation similaire est à prévoir concernant l'allocation adultes handicapés, dont le montant maximum passe de 1 016,05 euros à 1 033,32 euros. La prime d'activité va également augmenter, passant à 633,21 euros pour une personne seule, soit un gain de 10,58 euros. Diminution du prix du gaz Bien que les radiateurs soient sûrement éteints, le prix du gaz diminue ce 1er mai 2025. Les factures d'énergie devraient baisser de 6,4 %, passant de 0,1241 euro à 0,1162 euro du kilowattheure (kWh). Une première depuis novembre 2024 qui pourrait représenter une économie annuelle de plusieurs dizaines d'euros sur vos factures, en fonction de votre consommation. La carte grise payante pour les véhicules électriques Jusqu'ici, les acheteurs de voitures électriques étaient exemptés de payer leur carte grise, afin d'inciter les Français à se tourner vers l'électrique. Ils ne devaient payer que les frais administratifs et d'envoi, soit 13,76 euros. Dès le 1er mai 2025, il faudra payer le même prix que pour une voiture thermique. Le tarif de la carte grise varie en fonction de la région. Les nouveaux propriétaires de voitures électriques devront donc débourser 36,20 euros dans les Hauts-de-France, 43 euros en Auvergne-Rhône-Alpes et en Corse, 54,50 euros en Occitanie, 54,95 euros en Île-de-France, 51 euros dans les Pays de la Loire, 53 euros en Nouvelle-Aquitaine, 55 euros en Bourgogne-Franche-Comté, 59 euros dans la région PACA, et 60 euros dans les régions Grand-Est, Centre-Val de Loire, Bretagne et Normandie. Le covoiturage en Île-de-France C'est un changement qui ne va pas plaire aux automobilistes parisiens et qui entrera en vigueur le 2 mai. Une voie de covoiturage est ouverte sur le périphérique parisien et toute personne y circulant seule risque de recevoir une amende forfaitaire de 135 euros. Le but est de promouvoir le covoiturage, afin d'éviter de prendre la voiture lorsqu'on est seul. Une dizaine de radars capables de déterminer combien de personnes se trouvent à bord ont été installés. La voie de covoiturage est désormais réservée aux véhicules transportant au moins deux personnes, les bus, les taxis et les véhicules de secours, du lundi au vendredi de 7 h à 10 h 30 et de 16 h à 20 h. Elle court entre le quai d'Issy et la porte de Bercy dans les deux sens de circulation. La consigne du verre fait son retour dans quatre régions Afin de diminuer l'impact environnemental des contenants, la consigne du verre fait son retour dans plus de 800 grandes surfaces, dans quatre régions. Il s'agit des Pays de la Loire, de la Bretagne, de la Normandie et des Hauts-de-France. Les consommateurs verront donc le prix de certains de leurs produits contenus dans du verre augmenter de 20 ou 30 centimes, qui leur seront reversés en liquide ou sous forme de bon d'achat au retour du contenant. Les contenants seront ensuite nettoyés et réutilisés afin de ne pas avoir à les recycler, ce qui utilise de l'énergie. Coordinateur d'intimité sur les tournages C'est un grand changement pour les comédiens et comédiennes. Un accord portant sur la prévention et le signalement des violences sexistes et sexuelles dans l'audiovisuel prévoit l'intervention obligatoire d'un coordinateur d'intimité si la demande est faite par l'artiste concerné. Une majorité des représentants de ce secteur ont signé cet accord. Cela signifie donc qu'en cas de tournage d'une scène à caractère sexuel pour un film, une série, un téléfilm ou toute autre production audiovisuelle, l'artiste pourra demander à être assisté par une tierce personne qui s'assurera que les limites de chacun sont respectées. La rémunération plancher augmente dans le secteur de l'animation Les personnes assurant les fonctions d'animation ou d'encadrement dans les centres de loisirs ou les colonies de vacances dépendent d'un contrat d'engagement éducatif (CEE). Le plancher de rémunération du CEE augmente ce 1er mai. Jusqu'ici, la rémunération minimale était de 26,14 euros brut par jour, contre 51,08 euros brut depuis le 1er mai. Le gouvernement rappelle que ce type de contrat "déroge aux règles du droit du travail sur certains aspects (temps de travail, temps de pause et rémunération)".