Un an plus tard, la côte d’Abraham aura sa pizzeria

La famille Abbatiello prévoyait inaugurer sa succursale du quartier Saint-Jean-Baptiste en juillet 2024. (Caroline Grégoire/Archives Le Soleil) «Les demandes de permis, on a l’habitude. On a une habilité pour les faire. Mais cette fois-ci, ça a été quelque chose», fait savoir Frédéric Abbatiello, vice-président construction et copropriétaire de Pizza Salvatoré. En mars 2024, Le Soleil révélait que la chaîne voulait donner une deuxième vie à ce terrain laissé à l’abandon depuis au moins une dizaine d’années dans la côte d’Abraham. Le bâtiment de 500 pieds carrés devait alors accueillir une franchise au cours de l’été. L’ouverture aura lieu un an plus tard, le 29 juillet prochain. La bannière prévoit généralement deux à trois mois afin d’obtenir les autorisations requises pour lancer la construction d’un restaurant. «Dans ce cas-ci, ça a pris un an et demi», lâche M. Abbatiello. «Tout le monde avait son mot à dire. Ça a été complexe», laisse entendre celui qui pèse chacun de ses mots. La Ville de Québec, les Comités consultatifs d’urbanisme et le ministère de l’Environnement ont été impliqués dans le dossier. En raison des usages ultérieurs du terrain, l’entreprise a eu l’obligation de fournir une étude environnementale à jour, ce qui a bousculé ses prévisions. L’objectif étant de détailler la méthode de décontamination du sol. «Le ministère nous a dit que l’étude n’était pas recevable, parce que ça fait plus d’un an que l’étude a été faite. Il faut la refaire chaque année», a-t-il appris. Choix de revêtements, sélection de la couleur des matériaux et type d’éclairage ont également été ajustés afin de respecter les exigences du secteur. Le 29 juillet, il est prévu que la succursale de la côte d'Abraham recevra ses premières commandes. (Pizza Salvatoré) À présent, Pizza Salvatoré affirme avoir les feux verts requis pour aller de l’avant avec le projet. Déjà à la tête de la franchise du quartier Saint-Sauveur, Audrey Ouellet et Cédryk Richer seront à la barre du comptoir. «Honnêtement, on ne regrette pas. La localisation, on l’adore. Ça va nous permettre de servir rapidement la clientèle de la haute-ville», conclut M. Abbatiello.