PSG : Le coup de gueule après les insultes !

Bernard Colas - Journaliste Passionné de sport, de cinéma et de télévision (à l’écran comme derrière) depuis son enfance, Bernard est journaliste pour le 10 Sport depuis 2018. Plus habile clavier en main que ballon au pied, il décide de couvrir principalement un sport adulé, critiqué et détesté à la fois (le football) et un sport qui n’en est pas un (le catch). Lors de la demi-finale aller de Ligue des champions opposant le PSG à Arsenal (1-0), Sidney Govou a été critiqué sur les réseaux sociaux pour ses commentaires. Habib Beye, qui était avant lui au micro de Canal+, a pris sa défense en soulignant l'importance de la passion pour exercer le métier de consultant. Présent à l’Emirates Stadium mardi soir pour assurer les commentaires de la demi-finale aller de Ligue des champions entre le PSG et Arsenal aux côtés de Paul Tchoukriel, Sidney Govou a été la cible de critiques, voire d’insultes, sur les réseaux sociaux pour ses commentaires jugés trop favorables aux Parisiens. Habib Beye, présent sur la chaîne cryptée avant de prendre les commandes du Stade Rennais, est monté au créneau ce vendredi pour défendre son successeur. « Lorsqu’on fait ce métier, il faut avoir de la passion » « Ce que les gens oublient, c’est que lorsqu’on fait ce métier, il faut avoir de la passion. Et la passion amène à la démesure. Et la démesure amène par moment au favoritisme, a commencé l’ancien joueur de l’OM, rapporté par RMC. Lorsque vous commentez une équipe française en Ligue des champions, ce n’est pas la même chose que commenter deux clubs en Ligue 1. Il y a forcément un parti pris ». Habib Beye invite les détracteurs à « sortir de leur fauteuil » « Je dis à tous ceux qui critiquent les prises de position des consultants ou des journalistes, de sortir de leur fauteuil, de faire la même chose et de se rendre compte que lorsque vous êtes dans un stade entouré de 60.000 personnes et que vous voyez ce type de spectacle, il faut avoir l’objectivité de dire qu’il y a des émotions qui sont ressenties et que devant la télé vous ne percevez pas, a continué Habib Beye. L’enthousiasme qu’a montré Sidney est un magnifique enthousiasme, car c’est un amoureux du football et du jeu. Donc Sidney, continue. Continue à mettre cette passion-là, car lorsque vous n’avez pas de passion, vous n'existez pas dans ce métier-là, comme pour le métier d’entraîneur, comme le métier de journaliste ou tous les métiers. Vivre sans passion, c’est être mort ».