Depuis l’annonce du jugement dans l’affaire des assistants parlementaires fictifs du FN (devenu RN), pour laquelle Marine Le Pen était jugée avec 24 autres personnes, et a été condamnée lundi 31 mars, entre autres, à cinq ans d’inéligibilité avec exécution provisoire, les contre-vérités affluent sur les textes qui ont fondé cette peine. De nombreux commentateurs, que ce soit dans les sphères politiques ou médiatiques, avancent en effet que la décision des juges s’appuierait sur une loi votée en 2016, dite «loi Sapin 2», qui prévoit une peine d’inéligibilité obligatoire en cas de condamnation pour des faits de détournement de fonds publics – l’infraction dont Marine Le Pen a été reconnue coupable.