Joueur moyen, suiveur assidu de San Lorenzo et croyant en un football humaniste et collectif… « So foot » dépeint le souverain pontife en supporter comme les autres. FOOTBALL - « Je jouais sur le globe de la Terre. » La phrase pourrait émaner d’Eduardo Galeano, Pier Paolo Pasolini ou Diego Armando Maradona. Elle a été écrite par le pape François dans son autobiographie Espère. Jorge Mario Bergoglio s’est éteint ce lundi 20 avril, à l’âge de 88 ans. Pendant son pontificat, le premier pape latino-américain a bousculé les catholiques et défendu les pauvres, mais a aussi remis dans la lumière le club San Lorenzo, devant le premier souverain pontife très fan de foot, plus que Benoît XVI avec le Bayern Munich. Capable d’être socio d’un club sans en voir les matchs, d’accueillir tout le monde chez lui mais de ne pas s’opposer à la loi de Gianni Infantino. Un fan de football comme les autres, avec ses contradictions. Le 266e élu au siège est argentin, et comme tout argentin ou presque, il aime le foot. Comme son histoire a commencé avant l’ordination, les cours de théologie en Allemagne pendant le Mundial 1986 et la vie cloîtrée au Vatican, François a commencé à le pratiquer dans sa jeunesse. Avec un ballon fait de chiffons, raconte-t-il dans son autobiographie Espère, parue au début d’année. Si le titre du livre pourrait être écrit par n’importe quel supporter, l’histoire aussi : celle d’un enfant pas forcément doué au ballon, qui se définit comme « una pata dura », un gars aux deux pieds gauches. Jorge Mario Bergoglio est alors passé gardien, un poste qui « vous habitue à regarder la réalité en face, à affronter les problèmes ; on ne sait pas toujours très bien d’où ce ballon est parti, mais on doit quand même essayer de l’attraper. Comme dans la vie. » Enfant de Buenos Aires, François se met aussi à supporter. Il devient fan de San Lorenzo par son père, joueur de basket du club. Le fils d’immigrés italiens dit n’avoir raté aucun de leurs matchs en 1946, année de leur troisième titre de champion d’Argentine. Avec ce souvenir d’un but, raconté dans La Croix : « Le championnat est sur le point de s’achever et le San Lorenzo joue contre le Racing de Avellaneda : centre depuis l’aile gauche, Pontoni dos à la cage contrôle de la poitrine et, sans jamais laisser tomber le ballon à terre, il le reprend du talon, contourne d’un lob le défenseur qui fonce vers lui, puis, à la limite de la surface de réparation, il décoche une flèche qui passe à la droite du gardien. Gooooaal. » La lecture de ce contenu est susceptible d’entraîner un dépôt de cookies de la part de l’opérateur tiers qui l’héberge. Compte-tenu des choix que vous avez exprimés en matière de dépôt de cookies, nous avons bloqué l’affichage de ce contenu. Si vous souhaitez y accéder, vous devez accepter la catégorie de cookies “Contenus tiers” en cliquant sur le bouton ci-dessous. À voir également sur Le HuffPost : La lecture de ce contenu est susceptible d’entraîner un dépôt de cookies de la part de l’opérateur tiers qui l’héberge. Compte-tenu des choix que vous avez exprimés en matière de dépôt de cookies, nous avons bloqué l’affichage de ce contenu. Si vous souhaitez y accéder, vous devez accepter la catégorie de cookies “Contenus tiers” en cliquant sur le bouton ci-dessous. plus : Insc