Cliquer pour envoyer un lien par e-mail à un ami(ouvre dans une nouvelle fenêtre) Cliquez pour partager sur LinkedIn(ouvre dans une nouvelle fenêtre) Cliquer pour partager sur Bluesky(ouvre dans une nouvelle fenêtre) Cliquer pour partager sur X(ouvre dans une nouvelle fenêtre) La PDG du réseau Vitalité, France Desrosiers, a confirmé que la réouverture totale de l’urgence à l’Hôpital Stella-Maris-de-Kent aura lieu le 5 mai. Elle a donné l’information après une réunion de son conseil d’administration, mardi à Moncton. «En fait, présentement, l’établissement est un foyer de soins avec une urgence ouverte à temps partiel», a déclaré le président de la Fondation les Ami.e.s de l’Hôpital Stella-Maris-de-Kent, Adélard Cormier. Plus pour longtemps. La PDG de Vitalité, France Desrosiers, a confirmé plutôt deux fois qu’une l’intention de son réseau de réouvrir complètement l’urgence à cet endroit le 5 mai. Depuis le 3 mars, la régie ferme ce service les lundis, mardis et mercredis de 17h à 8h. Elle a annoncé que cette mesure durerait quatre à six semaines, avant de repousser l’échéance au 5 mai. Cette dernière date sera la bonne. «Nos équipes ont travaillé fort, ce qui a porté fruit, a expliqué Dre Desrosiers. On a élargi le bassin de recrutement à l’échelle du pays. On a poussé la publicité sur nos besoins en médecins remplaçants ou permanents. Puis on est allé chercher un mélange des deux.» La vice-présidente des affaires médicales de Vitalité, Natalie Banville, a précisé qu’elle prévoyait recruter deux médecins d’ici l’été et faire venir des médecins remplaçants du Nouveau-Brunswick à l’Hôpital Stella-Maris-de-Kent. «À moins que le ciel nous tombe à nouveau sur la tête, l’objectif, c’est de demeurer ouvert et non pas de fermer-ouvrir, fermer-ouvrir», a précisé Dre Desrosiers. Elle a supposé que certains médecins remplaçants resteront à l’Hôpital Stella-Maris-de-Kent, s’ils se laissent séduire par la communauté, les professionnels de soins et les conditions de travail. «D’ailleurs, la Commission de services régionaux de Kent est extraordinaire. Elle travaille avec nous depuis un bon bout de temps», a glissé la PDG. Mme Desrosiers a souligné que le recrutement et la rétention sont difficiles pour Vitalité dans toutes les communautés rurales. «L’Hôpital Stella-Maris fait partie de l’une d’elles. Quand on est dans un petit milieu, il n’y a pas besoin de manquer de beaucoup de gens pour mettre les services en péril. Sur huit postes équivalents temps plein en médecine, s’il en manque trois, c’est énorme. Mais on a des communautés où c’est que c’est encore plus difficile», a-t-elle détaillé. Pendant la réunion du conseil d’administration de Vitalité, la vice-présidente de la Fondation les Ami.e.s de l’Hôpital Stella-Maris de Kent, Léona Bernard, a exprimé vouloir de meilleurs services de santé dans sa communauté. «On a une population aussi importante que celle des autres régions. Je suis sûre que les gens souffrent des mêmes maladies qu’ailleurs. Alors je crois qu’on mériterait les mêmes services. Mais je vois d’un bon œil ce que fait Vitalité. Je crois que la régie va offrir de meilleurs services à notre communauté», a-t-elle dit. L’Hôpital Stella-Maris-de-Kent se situe à environ 40 minutes de route du Centre hospitalier universitaire Dr-Georges-L.-Dumont à Moncton. Le conseil d’administration du réseau Vitalité, à Moncton, le 29 avril 2025. – Acadie Nouvelle: Cédric Thévenin La PDG du réseau Vitalité, France Desrosiers, à Moncton le 29 avril 2025. – Acadie Nouvelle: Cédric Thévenin Le président du réseau Vitalité, Thomas Soucy, et la PDG de la régie, France Desrosiers, à Moncton le 29 avril 2025. – Acadie Nouvelle: Cédric Thévenin Pas d’échéance pour l’urgence de Grand-Sault «Il n’y a pas d’échéancier de retour à la normale», a indiqué la PDG du réseau Vitalité, France Desrosiers, au sujet de l’urgence à l’Hôpital général de Grand-Sault. Depuis le 15 avril, cette unité fonctionne au ralenti de 23h à 8h à cause d’un manque de médecins. Pendant la nuit, les patients dont les problèmes peuvent attendre doivent patienter plus longtemps que pendant le jour. «Le Grand Nord-Ouest est un des endroits où on a le plus de difficultés à recruter, a précisé Dre Desrosiers. C’est là où il manque le plus d’urgentologues. En fait, l’urgence de Grand-Sault survit grâce à la contribution des médecins de famille.» Elle a dit que Vitalité doit pourvoir 30 postes de médecine équivalents temps plein dans ses urgences et que la moitié d’entre eux se trouvent dans le Nord-Ouest. «L’objectif, c’est de recruter des urgentologues. Mais ça peut prendre jusqu’à cinq ans avant qu’on atteigne ce but parce que ça prend cinq ans pour former ce type de médecins», a-t-elle déclaré. Vitalité progresse dans son recrutement Le réseau Vitalité annonce avoir recruté 45 médecins et en avoir perdu 15 en 2024. Il ajoute qu’il a embauché 13 médecins du 1er janvier au 31 mars et qu’il en a perdu 5. La tendance est la même pour le personnel infirmier (infirmières immatriculées, infirmières auxiliaires et préposées aux soins). Vitalité en a embauché 309 et perdu 171 en 2024. «La grande majorité de ce dernier solde positif est dû à des infirmières formées à l’international», a précisé le vice-président à l’expérience employé de Vitalité, Frédéric Finn. De façon générale, Vitalité a embauché plus d’employés qu’il n’en a perdu en 2024. Cependant, son pourcentage de postes vacants stagne à environ 10% depuis 2023, un peu au-dessus de son objectif. «Les besoins en main-d’œuvre de Vitalité sont en croissance, a expliqué M. Finn. Même si on a un gain net d’employés, celui-ci ne rattrape pas nos besoins grandissants.»