Si l’IA n’est pas prête de nous remplacer selon une autre étude de Google, des entreprises n’ont pas hésité à s’engouffrer dans la brèche, motivées par une réduction des effectifs et donc des coûts. Sauf que les conséquences sont négatives : confusion interne généralisée, démissions en chaîne et baisse de productivité. Des résultats à l’opposé de ce qui était attendu. Publicité, votre contenu continue ci-dessous L'adoption prématurée de l'IA est une catastrophe Face à ces retours désastreux, les dirigeants d’entreprises sont moins enclins à considérer que l’IA remplacera les travailleurs humains. L’étude montre l’incertitude quant à l’impact de cette technologie sur la main-d’œuvre. Environ 38 % des responsables peinent à saisir les répercussions de l’IA sur leur activité et 25 % n’identifient pas les postes vulnérables. En 2024, 48 % des managers anticipaient le remplacement d’employés par l’IA contre 54 % cette année. Toutefois, les dirigeants d’entreprises ne se sentent pas responsables de la protection des effectifs contre les licenciements. Le PDG d’Orgvue, Oliver Shaw, observe que l'année 2024 a été marquée par l’investissement et l’optimisme. Désormais, les entreprises découvrent que remplacer les employés par l’IA sans en saisir les implications est désastreux. Dans un contexte de pénurie mondiale de compétences, renvoyer les effectifs sans stratégie de transformation est une imprudence.