Le rêve de conte de fées qu'espérait Lady Diana s’est rapidement transformé en désillusion. Après onze années d’un mariage semé d’embûches, elle et Charles ont fini par jeter l’éponge en 1992. Leur relation, souvent mise à rude épreuve par les tensions, les rumeurs et l’absence d’alchimie, n’a pas résisté aux pressions royales et personnelles. Cette séparation officielle marquait la fin d’une union qui, de l’extérieur, semblait dorée mais était loin de l’être dans les coulisses. Trois ans plus tard, l'ex-princesse de Galles choisissait de briser le silence avec une interview devenue mythique sur la BBC. Dans un moment aussi glaçant que sincère, elle lâchait cette phrase qui restera dans les annales : "Eh bien, nous étions trois dans ce mariage, donc c'était un peu encombré." Une déclaration directe visant la relation du prince de Galles avec Camilla Parker-Bowles, qui faisait déjà beaucoup parler à l’époque. Le ras-le-bol de Lady Diana Il aura fallu patienter jusqu’en 1996 pour que Diana Spencer et Charles finalisent leur divorce, malgré une séparation annoncée dès 1992. Entre-temps, les négociations ont traîné, tant les conditions de leur rupture ont été longues à définir. Les deux camps devaient jongler entre enjeux juridiques, image publique et biens communs, dans un contexte aussi médiatique que délicat. Pour la mère de William et Harry, cette issue représentait bien plus qu’un simple acte administratif. Elle y voyait une forme d’émancipation, après des années passées sous le poids d’un protocole étouffant et d’un mariage souvent orageux. Éprise de liberté, elle avait toujours eu du mal à se plier aux contraintes imposées par la monarchie. Cette nouvelle page, bien qu’émaillée de douleurs passées, lui permettait enfin de reprendre le contrôle sur sa vie. Une somme astronomique perçue après son divorce Lady Diana n’avait pas l’intention de quitter la scène sans contrepartie, après des années d’un mariage qui l’avait épuisée sans jamais vraiment lui offrir de bonheur. Lors des négociations, elle a obtenu un joli pactole : 17,5 millions de livres. Elle a également conservé son appartement au palais de Kensington, avec en bonus le droit de recevoir qui elle voulait dans les salons du palais St. James. Et parce qu’un peu de confort ne fait pas de mal, elle pouvait toujours voyager à bord des jets privés royaux. Côté pratique, l'ex-épouse de l'actuel monarque britannique s’est aussi vue attribuer un budget annuel de 500 000 livres pour gérer ses bureaux personnels. Elle a conservé la garde partagée de William et Harry, et a pu garder son titre de princesse de Galles. En revanche, elle a dû faire une croix sur le très officiel titre de “Son Altesse Royale”, réservé aux membres actifs de la famille royale. Une concession symbolique pour celle qui cherchait avant tout à retrouver un peu d’indépendance. Charles "anéanti" par le décès de Lady Diana Bien que leur relation ait été marquée par les conflits et les désillusions, la mort soudaine de Lady Diana a profondément bouleversé le prince Charles, devenu depuis roi Charles III. Le 31 août 1997, la princesse a trouvé la mort à Paris, dans un terrible accident de voiture sous le pont de l’Alma, alors qu’elle cherchait à fuir les paparazzis. Cette tragédie a bouleversé la planète entière… et a touché son ancien époux en plein cœur. D’après plusieurs sources proches, le prince aurait été complètement "anéanti" en apprenant la nouvelle. Deux jours plus tard, il s’est rendu lui-même à Paris pour ramener le corps de Diana au Royaume-Uni, un geste à la fois fort et plein d’émotion. Même après les blessures et la distance, il n’a jamais renié l’importance qu’elle a eue dans sa vie. Aujourd’hui encore, à travers William et Harry, Lady Di continue d’occuper une place bien vivante dans les mémoires.