Qui sont les trois autres candidats à la reprise du chantier naval quimpérois Ufast ?
Spécialisé dans la conception et construction de patrouilleurs de 15 à 35 et ayant cherché à se positionner sur le marché des embarcations semi-rigides d’intervention, le chantier quimpérois naval Ufast a été placé en redressement judiciaire par le tribunal de commerce de Paris en mars 2024. L’avenir de l’entreprise quimpéroise dirigée par Virginie Monnier-Fleury - passée de 60 à 21 salariés et dans une situation financière très critique - dessinait une très probable liquidation judiciaire. Quelques jours avant le jugement du tribunal de commerce, un candidat a manifesté son intérêt pour une reprise de l’activité porté par l’entreprise Pronav, avec un projet de redéveloppement de la construction des patrouilleurs côtiers sur le marché africain. Quelques jours plus tard, en tous les cas après la date limite de dépôt au greffe du tribunal de commerce de Paris, trois nouvelles offres ont été formulées et enregistrées par la juridiction. Appuyé par une société de financement belge François David Martinot, 52 ans, est actuellement président de la société belge John Cockerill Industry (ingénierie mécanique). Celui qui est aussi dirigeant ou codirigeant de société dans le sud de la France et « propriétaire d’une société à Hong Kong » propose seulement une reprise des actifs d’Ufast, dont les 21 salariés, contre 100 000 €. Il déclare au tribunal prévoir d’injecter 2,60 M€ de fonds de roulement pour relancer l’activité à Quimper en s’appuyant sur Finrack, une société belge de financement. Ce candidat revendique une stratégie de développement basée sur « des coûts plus compétitifs intégrant plus d’innovation, un nombre de salariés adapté et une présence commerciale plus importante ». À lire sur le sujet Chantier naval Ufast de Quimper : la décision du tribunal de commerce reportée au 15 mai Fonds d’investissement saoudien Basée à Paris, la SAS Akoris est spécialisée en ingénierie financière et conseil de gestion. Elle est actionnaire minoritaire de Raidco, société de construction navale basée à Lorient (appartenant à Jean-Michel Monnier). Déclarant au tribunal s’appuyer sur un fonds d’investissement saoudien et la société Shinning Glaxy Investment Company, Akoris propose un prix de cession d’Ufast à 0,70 M€ et annonce reprendre l’ensemble des encours évalués à plus de 10 M€ (sans compter les restes à faire sur des commandes non honorées par Ufast). Cette offre dit aussi prévoir la reprise des 21 salariés et la « création de 18 CDI dans les cinq ans ». Notons qu’Akoris a pour numéro 3 Louis Le Pivain, président du conseil stratégique de Raidco. TLT Marine et services : une société en cours de constitution Newsletter Les immanquables à Quimper Les faits marquants à Quimper, du lundi au vendredi dès 17h30 Adresse e-mail Nos autres newsletters