Cliquer pour envoyer un lien par e-mail à un ami(ouvre dans une nouvelle fenêtre) Cliquez pour partager sur LinkedIn(ouvre dans une nouvelle fenêtre) Cliquer pour partager sur Bluesky(ouvre dans une nouvelle fenêtre) Cliquer pour partager sur X(ouvre dans une nouvelle fenêtre) Est-ce la fin de la pratique en solo pour les médecins de famille? Le réseau Vitalité veut lier tous ses patients à des cliniques collaboratives d’ici deux ans. Le gouvernement l’encourage dans cette démarche. Le réseau Vitalité a vanté ses progrès dans l’installation de cliniques collaboratives pendant la réunion de son conseil d’administration, mardi. Ces «équipes locales de santé familiale» sont désormais 25, réparties dans 13 communautés. Elles réunissent 126 médecins et 24 infirmières. Elles ont pris en charge 28 012 patients depuis que Vitalité participe à leur établissement, en novembre 2023. De nouvelles cliniques collaboratives ont vu le jour à Dieppe, à Shippagan et à Campbellton, du 1er janvier au 31 mars. La mise en place de six autres se poursuit dans les régions de Bathurst, Campbellton, Baie-des-Hérons, Grand-Bouctouche/Beaurivage et Hautes-Terres. Elles sont censées être plus efficaces que les médecins qui travaillent seuls, grâce au partage des dossiers électroniques des patients et à du personnel chargé des tâches administratives, par exemple. «Plusieurs équipes atteignent désormais les objectifs d’accès rapide: cinq d’entre elles offrent des rendez-vous réguliers en moins de cinq jours et 15 d’entre elles prennent en charge les urgences mineures en moins de 48 heures», indique Vitalité. Effet à venir La PDG France Desrosiers a dit que son objectif était de lier les 331 000 patients de son réseau à ses équipes locales de santé familiale. Elle aimerait terminer le déploiement des cliniques collaboratives d’ici 18 à 24 mois. Pour l’instant, cette politique n’a pas eu d’effet visible sur le nombre de visites aux urgences par des patients incapables de régler leurs problèmes de santé auprès d’un médecin de famille, par exemple. Ces visites ont représenté 57% des cas aux urgences de Vitalité en 2024 – 2025, un taux stable depuis 2022 – 2023, et plus élevé que la cible du réseau (30%). «Si on regarde ce qui s’est passé à travers le monde, les cliniques collaboratives prennent deux à trois ans avant d’avoir un effet significatif sur tout le système. C’est ce à quoi nous nous attendons pour nous», a dit Dre Desrosiers. Elle a souligné que son réseau en est encore à l’étape de l’organisation. «Après ça, on va communiquer aux patients pour qu’ils contactent leur équipe de santé familiale avant d’aller à l’urgence. Puis, on va réorienter les patients qui vont à l’urgence sans avoir contacté leur équipe de santé familiale. C’est à ce moment-là qu’on va voir des résultats significatifs», a prévu Dre Desrosiers. Vitalité a vanté ses progrès dans l’installation de cliniques collaboratives pendant la réunion de son conseil d’administration. – Gracieuseté Soutien du gouvernement La première ministre, Susan Holt, a félicité Vitalité d’adhérer à son objectif de lier chaque Néo-Brunswickois à une équipe de soins familiale d’ici 2029, mercredi. «Les médecins de famille qui veulent continuer leur pratique en solo, d’accord, ça nous aide aussi», a-t-elle ajouté. Le ministre de la Santé, John Dornan, a assuré que son gouvernement écarte l’idée de forcer les médecins à intégrer les cliniques collaboratives. «Nous voulons rendre ces équipes tellement attirantes pour ces médecins en solo qu’ils en intégreront une, a-t-il dit. Nous faisons ça en couvrant les frais généraux des cliniques, le salaire des infirmières et des pharmaciens ainsi que les coûts d’administration.»