Anne-Elisabeth Lemoine : “C’est une lutte”, cette addiction contre laquelle elle se bat quotidiennement

Thomas Huchon a discuté de l'addiction des jeunes aux écrans, citant la Chine où TikTok est limité à 40 minutes par jour. Depuis 2017, Anne-Elisabeth Lemoine est aux commandes de C à vous. Du lundi au vendredi, elle retrouve ainsi les téléspectateurs de France 5 pour évoquer des sujets d’actualité. Le jeudi 1er mai, l’animatrice a notamment reçu Thomas Huchon, un journaliste spécialiste des fake news et du complotisme. Au cours de l’émission, l’invité a évoqué l’addiction aux écrans chez les jeunes. Il a ainsi expliqué que dans certains pays comme la Chine, les enfants sont limités à 40 minutes de TikTok par jour. Un temps bien inférieur à celui des enfants européens, qui “dépassent les 5 ou 6 heures quotidiennes” sur le réseau social. Anne-Elisabeth Lemoine est une experte du contrôle parental Face au problème d’addiction des jeunes aux écrans, Anne-Elisabeth Lemoine a tenu à partager sa solution. “Après, il y a ce qui s’appelle un contrôle parental. C’est-à-dire qu’on peut limiter l’utilisation de TikTok”, a-t-elle fait remarquer. L’animatrice parle d’ailleurs en connaissance de cause puisqu’elle a imposé cette règle à ses enfants, Arthur et Vasco. La mère de famille a ensuite révélé que ses fils tentent de contourner ses règles. “Ce n’est pas faute d’avoir 58 demandes par jour pour augmenter le temps d’accès à TikTok”, a-t-elle confié. Puis, elle a ajouté à propos du contrôle parental : “C’est hyper simple, même moi j’y arrive”. L’animatrice est dépassée par l’addiction de ses enfants L’addiction des fils d’Anne-Elisabeth Lemoine aux réseaux sociaux n’a pas surpris Thomas Huchon. Le journaliste a même sous-entendu le fait qu’ils aient “monté un syndicat” pour exiger plus de temps quotidien. Une information confirmée par la femme de Philippe Coelho. “J’ai des réclamations incessantes. Mais il suffit de dire non et d’avoir le code qui interdit l’accès. Mais c’est une lutte”, a-t-elle une nouvelle fois affirmé. Finalement, l’animatrice a terminé en évoquant un rôle qui pourrait revenir à l’État. “De temps en temps, c’est vrai que j’aimerais que le gouvernement s’en charge, plutôt que moi”, a-t-elle assuré. Une addiction qui pourrait donc devenir un sujet politique.