Les Wildcats ont trouvé des façons de marquer "des gros buts" dans chaque partie

Cliquer pour envoyer un lien par e-mail à un ami(ouvre dans une nouvelle fenêtre) Cliquez pour partager sur LinkedIn(ouvre dans une nouvelle fenêtre) Cliquer pour partager sur Bluesky(ouvre dans une nouvelle fenêtre) Cliquer pour partager sur X(ouvre dans une nouvelle fenêtre) Les apparences sont parfois trompeuses. Techniquement, les Wildcats de Moncton ont liquidé les Huskies de Rouyn-Noranda en quatre parties pour accéder à leur première finale de la LHJMQ depuis 2010. Mais quand on analyse la série de plus près, on constate que seulement cinq petits buts ont séparé les deux équipes au cours de ces quatre duels. C’est un Gardiner MacDougall souriant qui s’est présenté aux journalistes après le match de mercredi soir. «C’est un gros pas de franchi pour notre groupe. Notre objectif est de nous améliorer un petit peu à chaque série. Ce n’est certainement pas chose facile de vaincre une des quatre meilleures équipes de la ligue en quatre parties de suite», souligne-t-il. «Mais nous avons trouvé des façons de marquer des gros buts dans chaque partie. Je pense que la clé du succès dans les séries de la LHJMQ, c’est de trouver des moyens de remporter les parties qui sont décidées par un seul but», ajoute le pilote des Wildcats. «Je vois que le groupe prend de la maturité et de l’expérience chaque fois qu’on franchit une autre étape.» Il dit ne pas avoir de préférence quant à son adversaire en finale (l’Océanic de Rimouski et les Cataractes de Shawinigan sont à égalité 2-2). «Peu importe l’équipe que nous allons affronter, nous savons que ce sera une grosse équipe de hockey.» Gardiner MacDougall a aussi tenu à rendre hommage aux partisans et à l’organisation des Huskies avant de sauter dans l’avion. «On a vu la même chose à Baie-Comeau. L’adulation des amateurs est incroyable ici. Les Huskies forment toute une organisation. Quand je dirigeais UNB, j’ai eu la chance d’avoir Samuel Harvey et Samuel Richard dans mon équipe. J’ai beaucoup de respect pour ce qu’André Tourigny a commencé et ce que vous avez bâti à Rouyn-Noranda», précise-t-il. «Même avec les nouveaux règlements interdisant les appareils pour faire du bruit, les spectateurs ont quand même été très bruyants. Ils ont certainement donné un bon coup de motivation à leur équipe.» L’attaquant Alex Mercier, l’auteur du but gagnant en prolongation, a salué l’effort du groupe lors du match décisif. «C’est certain que c’est un gros but. Le quatrième match est toujours le plus difficile à gagner. C’est un sentiment incroyable. On est en train de créer de beaux souvenirs ensemble.» Le numéro 10 forme tout un trio avec Markus Vidicek et Maxime Côté. «Nous avons eu un début de séries difficile, mais je pense que nous avons connu une grosse série contre les Huskies.» Il affirme que tout le monde sera fin prêt pour la finale, peu importe l’adversaire. «Je pense que le fait que nous ayons balayé les Huskies ne change rien du tout. On va simplement se préparer pour le premier match de la série comme on le fait depuis le début.» Mercier a eu une pensée pour le portier américain Rudy Guimond, toujours invaincu cette saison (il affiche un dossier de 23-0). «C’est incroyable ce qu’il fait pour nous présentement. Il se prépare bien pour les matchs, et c’est un bon gars en dehors de la patinoire aussi. Il apporte beaucoup à notre équipe.» «Le sport est parfois cruel» Chez les Huskies, c’est un entraîneur visiblement déçu qui a répondu aux questions des journalistes. «Le résultat est décevant parce que c’est un groupe qui est tellement uni et qui voulait tellement faire la différence. C’est ça qui fait mal», raconte Steve Hartley. «Je suis déçu pour nos gars, mais en même temps, je suis extrêmement fier d’eux. Ils n’ont pas volé leur place en demi-finale. On méritait d’être dans cette série-là. Malgré la défaite, le pilote des Huskies estime que son équipe a atteint la majorité de ses objectifs cette saison. «Si on nous avait offert la chance de jouer dans le carré d’as au début de l’année, c’est sûr qu’on l’aurait pris. Mais on n’était pas là seulement comme figurants. On voulait gagner cette série et on croyait en nos chances. Mais c’est ça le hockey. Le sport est parfois cruel.» Il gardera néanmoins de bons souvenirs de son équipe. «C’est sûr qu’on est fiers de notre saison. Ce n’est pas une équipe de hockey, c’est une famille.» L’attaquant Bill Zonnon parlait aussi de fierté. «C’est certain qu’on est déçu du résultat, mais je suis tellement fier du groupe. On a été résilient et on a travaillé fort tout au long de l’année. Je pense qu’on avait réellement un groupe spécial», précise le numéro 6 des Huskies. «On est capable de regarder tout ce qu’on a accompli cette année. Nous avons eu des hauts et des bas, mais dans l’ensemble, on est content de l’allure de notre saison. La chimie était incroyable et on est toujours resté un groupe serré.» Le talentueux patineur devrait devenir un choix de premier tour lors du repêchage de la Ligue nationale de hockey en juin (il est présentement classé 31e). «Le quatrième match était gros pour nous. On voulait gagner à la maison, devant nos partisans. Je pense à nos trois joueurs de 20 ans (Antonin Verreault, Ty Higgins et Alex Carr). Ce sont tous mes amis et je voulais jouer pour eux et gagner pour eux», avance-t-il, visiblement ému. «Cette saison a été très spéciale pour moi. J’irais même jusqu’à dire que ce fut la plus belle saison de hockey de ma vie.»