C. Vérove, N. Acloque, N. Perez, L. Haedrich, S. Guibout, A. Lus, @RévélateursFTV, J. Cohen-Olivieri Trois semaines après la série d’attaques qui a visé les prisons françaises et les personnels pénitentiaires, la piste du narcotrafic est confirmée. 21 suspects ont été entendus par des juges d’instruction, au moins 13 ont été mis en examen. Plusieurs nuits durant, ils ont vandalisé des prisons et menacé des agents pénitentiaires jusqu'à leur domicile. Pour percer l'identité du groupe DDPF (Défense des droits des prisonniers français), 300 enquêteurs ont été mobilisés sur deux semaines d'investigation. Vendredi 2 mai, 21 suspects ont été présentés devant la justice. Parmi eux, des mineurs et de très jeunes hommes. Tous sont suspectés de faire partie d'une même organisation criminelle liée au narcotrafic. Des commanditaires en prison “Les investigations ont permis d'inscrire résolument ces actions dans la très grande criminalité organisée. Elles ont mis en évidence un mode opératoire similaire déployé de façon répétée”, a fait savoir le Parquet National Antiterrorisme. Selon les enquêteurs, les auteurs présumés des dégradations recevaient des ordres de grands criminels incarcérés, en lien commanditaires, eux aussi en prison. Retrouvez l'intégralité du reportage dans la vidéo ci-dessus