Tout juste officialisée, la jeune marque Slate a déjà bien avancé dans son développement. Soutenu par Jeff Bezos, le constructeur de voitures électriques abordable aurait trouvé la recette pour sa voiture à 20 000 dollars. Crédit : Slate Auto On entend souvent que l’industrie automobile n’est pas au mieux de sa forme, et c’est vrai. De nombreux constructeurs traversent actuellement une grande crise. Et cela notamment en raison de l’électrification forcée par les pouvoirs publics, alors que la demande n’est pas toujours au rendez-vous. On pense notamment à Porsche, qui a finalement été contraint de revoir ses plans. Sans parler que Tesla enregistre aussi une forte chute de ses immatriculations. Une nouvelle étape pour Slate Si de nombreuses marques sont globalement dans ce cas, d’autres en revanche se portent beaucoup mieux. C’est le cas d’une toute nouvelle qui vient juste de faire son apparition sur le marché. Il s’agit de Slate, et si cela ne vous dit rien, c’est tout à fait normal. Et pour cause, cette dernière a officiellement été révélée il y a quelques jours, à la fin du mois d’avril. Soutenue par le patron d’Amazon, Jeff Bezos, celle-ci commercialise un pick-up électrique à très bas prix. Ce dernier possède la particularité de pouvoir se transformer en plusieurs véhicules, dont un SUV grâce à un kit vendu en option. Un concept pour le moins intéressant, qui semble être promis à un certain succès. C’est en tout cas ce que laissent penser les grandes ambitions du constructeur, qui avance très nettement dans son développement, comme l’explique le site TechCrunch. Ce dernier indique que la jeune entreprise aurait déjà trouvé une usine pour assembler ses nouvelles voitures électriques. Crédit : Slate Auto Celle-ci se situerait à Varsovie, mais rien à voir avec la Pologne et avec une quelconque fabrication en Europe. Car cette ville est en fait située dans l’État de l’Indiana, aux États-Unis donc. Il s’agirait d’une ancienne usine d’impression, qui serait utilisé par Slate au cours des prochains mois. Cependant, le jeune constructeur n’a pas prévu de l’acheter pour le moment. Selon les premières informations, il louera les locaux, qui occupent une surface de 1,4 million de pieds carrés, soit environ 130 000 m³. Pour le moment, on en sait encore assez peu sur ce site d’assemblage, dont Slate Auto a publié une première photo aérienne lors d’une conférence. Cependant, il ne dit quasiment rien à son sujet, alors que tout n’a pas encore finalisé. La PDG de l’entreprise, Chris Barman explique simplement que « notre voiture sera fabriqué ici aux États-Unis dans le cadre de notre engagement à réindustrialiser l’Amérique ». Mais l’emplacement n’aurait en réalité pas été choisi par hasard par le constructeur. Des embauches massives En effet, il se dit que le comté aurait offert à l’entreprise des incitations financières visant à la convaincre de s’installer dans cette ville. Cependant, aucun détail supplémentaire sur ces aides n’a été divulgué pour le moment. Et nul doute que le constructeur décide de garder cette information pour lui. De son côté, Peggy Friday, PDG de la Société de développement économique du comté de Kosciusko a simplement répondu qu’elle était « soumise à un accord strict de confidentialité avec le projet ». Une chose est sûre, Slate Auto semble plutôt bien se porter. Car elle prévoit d’ores et déjà d’embaucher pas moins de 2 000 salariés. On ne sait pas encore exactement à quels postes, mais il est très probable qu’il s’agisse d’ouvrier qui travailleront dans l’usine. Celle-ci devra d’abord être convertie pour être adaptée à la fabrication de voitures. Il se dit qu’il pourrait y avoir une ligne principale pour produire la structure des véhicules. Une seconde servirait à assembler les modifications de la carrosserie. Crédit : Slate Auto On sait également qu’il n’y aura pas d’atelier de peinture, ce qui permettra également de réduire les prix. Les pièces seront déjà peintes dès leur fabrication, un peu comme la Citroën Ami ou la Fiat Topolino par exemple. Il se murmure aussi que les différents kits pourront être fabriqués en impression 3D par tout le monde. Des vendeurs tiers pourront également proposer leurs propres équipements. En effet, Slate devrait mettre à disposition un schéma des points de fixation pour les accessoires. Ce qui explique donc le prix très bas des autos de la marque, qui démarreront sous les 20 000 dollars.