«Aimer de nouveau ces parties qui ont tant souffert» : pour les personnes trans, le tatouage s’ancre comme outil de réappropriation

«Error 404 : Gender not found.» C’est le premier tatouage de Nelly, une femme trans bretonne de 34 ans, qui voulait immortaliser «la panique des personnes cis quand elles ne comprennent pas [son] genre». Elle n’est pas la seule : Lucas, Lyonnais trans devenu tatoueur il y a quatre ans, a déjà encré ce jeu de mots aux inspirations geek «une bonne quinzaine de fois». L’adoption de «cette référence communautaire» marque la volonté de ressentir un sentiment d’appartenance, «vital» pour Nelly, à l’heure où les droits des personnes trans sont attaqués, du Royaume-Uni aux Etats-Unis en passant par la France.