Les forces de sécurité syriennes sont déployées sur une autoroute où elles ont trouvé les corps de combattants druzes syriens qui se trouvaient dans un convoi allant de la province méridionale de Sweida vers la capitale, dans le village d'al-Sor al-Kobra près de la ville de Sweida, dans le sud de la Syrie, le jeudi 1er mai 2025. (Omar Albam/AP) Cette frappe intervient après plusieurs jours d’affrontements entre des hommes armés pro-gouvernementaux syriens et des combattants appartenant à la communauté druze, près de la capitale, Damas. Ces affrontements ont fait des dizaines de morts et de blessés. La frappe de vendredi était la deuxième frappe israélienne contre la Syrie cette semaine, et attaquer une zone proche du palais présidentiel semble envoyer un avertissement fort aux nouveaux dirigeants syriens, majoritairement composés de groupes islamistes dirigés par Hayat Tahrir al-Sham. Jeudi, le chef spirituel druze syrien, cheikh Hikmat Al-Hijri, a vivement critiqué le gouvernement syrien pour ce qu’il a qualifié d’«attaque génocidaire injustifiée» contre la communauté minoritaire. L’armée israélienne a déclaré que des avions de chasse avaient frappé près du palais du président Hussein al-Sharaa à Damas. Son communiqué ne fournit aucun autre détail. Le premier ministre israélien Benyamin Netanyahou et le ministre de la Défense Israel Katz ont expliqué que cette frappe était un message adressé aux dirigeants syriens. «C’est un message clair adressé au régime syrien. Nous ne tolérerons pas le retrait des forces du sud de Damas ni aucun danger pour la communauté druze», ont-ils déclaré dans leur communiqué conjoint.