Cet astronaute est revenu sur Terre malade, la NASA assure que tout est “sous contrôle”

Il y a des journées que l’on n’oublie pas, et ce lundi 20 avril, Don Pettit risque de s’en souvenir un long moment. L’astronaute de la NASA venait de se poser dans les steppes kazakh, après six mois passés dans l’espace. Si son séjour à bord de l’ISS était idyllique, il ne peut pas en dire autant de ses premières minutes sur Terre. À son retour, il s’est senti malade. “J’étais en train de vider le contenu de mon estomac sur les steppes du Kazakhstan.” a-t-il expliqué le lendemain lors d’une conférence de presse. Sur les premières images de son retour, visibles en direct, il apparaît très pâle et peu en forme. Un état de santé qui a évidemment inquiété les nombreux internautes, présents sur la retransmission. “Tout va bien” Du côté de l’agence spatiale américaine, les porte-paroles ont rapidement pris le relai, assurant que tout allait pour le mieux. Don Pettit lui-même assuré que ce petit incident était en réalité prévisible. L’astronaute, qui avait déjà volé 3 fois dans l’espace par le passé a toujours eu des difficultés à se raccommoder avec la gravité terrestre. Lors de la conférence de presse, quelques heures plus tard, Don Pettit s’est montré très rassurant. Il a expliqué que tout allait mieux et qu’il suivait sa rééducation post-atterrissage. Elle va s’étaler sur l’ensemble du mois de mai. Alors qu’il célébrait son 70e anniversaire ce lundi, jour de son retour, l’astronaute a même confié à plusieurs journalistes qui se sentait toujours capable de remplir une mission spatiale. Il a notamment mentionné les exploits de John Glenn, un confrère qui a volé à l’âge de 76 ans. Astronaute : un métier à risque Le nouvel vol de Don Pettit montre à quel point les limites du corps humain sont lointaines. À 70 ans, un homme en bonne santé est tout à fait capable de mener une mission de plusieurs mois dans l’espace. Son cas, qui reste relativement rare, sera néanmoins un sujet d’étude très intéressant pour de nombreux scientifiques qui s’intéressent notamment aux changements psychologiques provoqués par l’absence de gravité. Les médecins savent déjà qu’un être humain qui passe plusieurs semaines dans l’espace change considérablement. Sans la gravité qui tasse nos vertèbres, nous grandissons, de plusieurs centimètres. Les muscles subissent eux aussi les effets de l’impesanteur. Enfin, et c’est le plus difficile à mesurer, se balader dans une immense boîte de conserve à 400 kilomètres au-dessus de nos têtes, cela signifie recevoir un cocktail de radiations en tout genre. Une seule journée passée dans l’espace revient à passer 5 radios de ses poumons. Ces radiations, qui peuvent être source de cancers et d’autres maladies, sont en cours d’études par des dizaines de médecins à travers le monde. Pour l’heure, aucun lien de corrélation n’a été fait entre le voyage dans l’espace et le développement d’une forme particulière de cancer. L’exposition à des radiations augmente indéniablement le risque, mais les médecins sont incapables de dire à quel point. 📍 Pour ne manquer aucune actualité de Presse-citron, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.