Jurassic Park, Minority Report, E.T, ou encore Pentagon Papers pour n’en citer que quelques-uns. Steven Spielberg est l’un de plus grands cinéastes américains. Mais il arrive encore à s’émerveiller du travail de ses collègues, comme en témoigne sa présence récente au 50e AFI Life Achievement Award, organisé par l’American Film Institute pour remettre un prix à Francis Ford Coppola en compagnie de George Lucas. « Monsieur, vous êtes sans égal » Le réalisateur n’a d’ailleurs pas tourné autour du pot pour dire quel était selon lui le meilleur film de l’histoire du cinéma américain : Le Parrain sorti en 1972. Steven Spielberg ne tarit d’ailleurs pas d’éloges sur son homologue : Pour moi, Le Parrain est le plus grand film américain jamais réalisé. Beaucoup d’artistes peuvent, et le font, être applaudis pour leur travail – sur une page, sur une toile, à l’écran – mais nos applaudissements pour toi, Francis, viennent d’un autre type de public. (…) Quand on est jeune, ce sont nos parents que l’on veut rendre fiers, puis ce sont nos amis, ensuite nos collègues, et enfin nos pairs. Mais vous, monsieur, êtes sans égal. Vous avez pris tout ce qui existait avant vous et redéfini le canon du cinéma américain, et, ce faisant, vous avez inspiré une génération de conteurs qui veulent vous rendre fier de leur travail, fier de notre travail, et moi, j’ai toujours envie de vous rendre fier du mien. Le réalisateur d’Apocalypse Now a alors pris la parole pour le traditionnel discours de remerciements : « Je comprends maintenant qu’ici, cet endroit qui m’a vu naître, mon foyer, n’est en réalité pas un lieu, mais bien vous : amis, collègues, enseignants, camarades de jeu, famille, voisins, tous ces visages bienveillants qui m’accueillent à nouveau, car je suis et resterai toujours rien de plus que l’un des vôtres. » Un long-métrage mythique Pour rappel, Le Parrain est sorti en 1972 dans les salles obscures. Adapté du roman de Mario Puzo, ce drame plonge le spectateur au cœur de la famille Corleone qui domine le crime organisé à New York. Marlon Brando y incarne un patriarche charismatique, tandis qu’Al Pacino se révèle dans le rôle du fils héritier très tourmenté. Dès sa sortie, le film s’impose comme une référence absolue, saluée pour sa mise en scène magistrale, la profondeur de ses personnages et son atmosphère sombre. Couronné par trois Oscars, cette pépite a marqué l’histoire du septième art. À cet égard, l’hommage de Steven Spielberg est donc on ne peut plus mérité. 📍 Pour ne manquer aucune actualité de Presse-citron, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.