Le chef de la diplomatie française estime que l’Ukraine a « tenu sa part du marché » en signant un accord sur les minerais avec les États-Unis. Tandis que « la Russie n’a fait aucun effort ». INTERNATIONAL - Ne pas passer par quatre chemins. Le chef de la diplomatie française Jean-Noël Barrot s’en est pris sans détour ce jeudi 1er mai que le président russe Vladimir Poutine, le tenant responsable de l’absence d’accord de paix en Ukraine. Le ministre français s’est exprimé peu après avoir rencontré son homologue américain Marco Rubio. « Il faut le reconnaître, je crois que désormais c’est clair comme de l’eau de roche que le seul obstacle à la paix en Ukraine aujourd’hui c’est Vladimir Poutine », a déclaré Jean-Noël  Barrot dans une interview à l’AFP, en soulignant que l’Ukraine avait « tenu sa part du marché ». L’Ukraine « a accepté un cessez-le-feu sans condition et hier elle a accepté de conclure un accord sur les minerais critiques avec les États-Unis qui, d’après les déclarations des responsables ukrainiens, correspond je dirais aux attentes qui étaient celles de l’Ukraine d’engager avec les États-Unis mais aussi d’autres pays des coopérations économiques », a fait valoir le ministre des Affaires étrangères. « Et pendant ce temps-là, la Russie de Vladimir Poutine n’a fait aucun effort, n’a envoyé aucun signe qu’elle est prête au cessez-le-feu et à la paix à laquelle aspire le président Donald Trump et à laquelle aspirent les Européens et bien évidemment les Ukrainiens », a-t-il fustigé. Le chef de la diplomatie française n’a pas écarté la possibilité que la France, qui détient selon lui une « expertise » en matière de terres rares, puisse conclure un accord économique avec l’Ukraine. Il a, par ailleurs, indiqué que les Européens préparaient une nouvelle série de sanctions contre la Russie, qu’ils souhaitent coordonner avec les États-Unis, en cas de refus continu de Moscou de tout cessez-le-feu en Ukraine. « Nous allons, nous, Européens, accompagner cette initiative américaine avec un 17e paquet de sanctions et je me suis engagé hier (mercredi) auprès de Lindsey Graham à ce que nous tentions de coordonner, à la fois sur la substance mais aussi sur le calendrier, ces deux paquets de sanctions », a précisé le ministre français en référence au sénateur républicain qui a proposé de durcir les sanctions américaines contre Moscou. À voir également sur Le HuffPost : La lecture de ce contenu est susceptible d’entraîner un dépôt de cookies de la part de l’opérateur tiers qui l’héberge. Compte-tenu des choix que vous avez exprimés en matière de dépôt de cookies, nous avons bloqué l’affichage de ce contenu. Si vous souhaitez y accéder, vous devez accepter la catégorie de cookies “Contenus tiers” en cliquant sur le bouton ci-dessous. plus : avec AFP Inscrivez-vous aux newsletters du HuffPost et recevez par email les infos les plus importantes et une sélection de nos meilleurs articles En vous inscrivant à ce service, vous acceptez que votre adresse mail soit utilisée par le Huffington Post, res