1er-Mai : les menaces sur l’emploi et sur la paix au cœur des cortèges

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Alors que le chômage poursuit sa hausse, les menaces pesant sur l’emploi ont alimenté, jeudi 1er mai, la mobilisation des traditionnels cortèges syndicaux où ont également résonné les craintes pour la paix et la stabilité dans le monde. Selon la police, les manifestations ont réuni 157 000 personnes, dont 32 000 à Paris – une participation en nette hausse par rapport à 2024, quand 121 000 personnes avaient été recensées. La CGT a dénombré 300 000 personnes, dont 100 000 dans la capitale. La manifestation parisienne s’est élancée à 14 heures de la place d’Italie vers celle de la Nation. Le cortège a été marqué par des heurts autour d’un stand du Parti socialiste (PS) installé sur le parcours. Selon un journaliste de l’Agence France-Presse (AFP), des manifestants habillés de noir, certains portant des drapeaux antifa, y ont vivement interpellé et bousculé des élus et des militants du PS dans une ambiance tendue. « Tout le monde déteste le PS », ont scandé ces personnes. L’eurodéputée socialiste Chloé Ridel a affirmé, sur le réseau social X, que les socialistes avaient « été insultés puis attaqués par des black blocs : ces derniers ont arraché nos drapeaux et nos banderoles, ont donné des coups de pied, des coups de poing, lancé des pétards », a-t-elle affirmé. « Je n’ai pas de mots assez forts pour condamner la haine et la violence à laquelle nous avons fait face », a-t-elle ajouté. Le député Jérôme Guedj (Essonne, PS) – qui avait dû quitter, dimanche, un rassemblement contre l’islamophobie après avoir essuyé des invectives aux relents antisémites – a dû être écarté du cortège. « Un premier groupe virulent nous a fait des doigts d’honneur, nous a qualifiés de “traîtres” en chantant “Tout le monde déteste le PS” », a raconté l’élu à l’AFP. « Puis ont débarqué vingt, trente personnes habillées en noir, comme des black blocs, qui sont allées au contact. Elles ont frappé des gens et ont mené une charge en jetant plusieurs bombes agricoles », a-t-il poursuivi. M. Guedj a précisé qu’il n’avait pas entendu d’insultes antisémites, au contraire d’autres responsables socialistes. « Des militants qui se prétendent de gauche, d’extrême gauche (…), se sont mis d’abord à nous insulter de “sales sionistes”, de “génocidaires”, de “traîtres”, ce sont des mots qui ont été prononcés. Ils ont insulté tous les socialistes », a raconté sur BFM-TV l’eurodéputée socialiste Emma Rafowicz, régulièrement victime d’injures antisémites. « Jérôme Guedj lui-même a de nouveau été la cible d’insultes antisémites », a assuré la première secrétaire de la fédération PS de Paris, Lamia El Aaraje, dans un communiqué. « Des dépôts de plainte sont en cours », a averti le premier secrétaire du PS, Olivier Faure. « Nous ne laisserons rien passer. Nous n’accepterons jamais la violence de fanatiques qui ne servent aucune cause et détruisent les combats collectifs », a-t-il écrit sur X, en remerciant « le service d’ordre et les militants qui se sont interposés avec courage pour éviter le pire ». « Les forces de l’ordre sont intervenues pour sécuriser les lieux et procéder à des interpellations, a déclaré le ministre de l’intérieur, Bruno Retaill